Louise Lévesque et les soins à la personne âgée et à la famille

louise levesquesLouise Lévesque est chercheure au Centre de recherche de l’Institut Universitaire de Gériatrie de Montréal. Elle est également professeure émérite à la faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal. Elle fut la première titulaire de la Chaire de recherche en soins infirmiers à la personne âgée et à la famille, maintenant la Chaire Desjardins.

Expertise

Pratiques professionnelles d’intégration des services en gérontologie.

À quel besoin souhaitez-vous répondre avec vos recherches?

Louise Lévesque : J’ai commencé à travailler en soins infirmiers dans les années 1980, plus spécifiquement en gériatrie et en gérontologie. Au Québec, l’on prévoyait déjà le vieillissement de la population, mais les recherches étaient très peu avancées sur le sujet.

Mes premières recherches ont porté sur l’implantation d’un modèle pour améliorer les soins infirmiers en milieu institutionnel (en CHSLD). Il fallait  évaluer ce modèle, mais nous n’avions, à l’époque, que très peu d’outils correspondant à notre culture. J’ai donc développé trois instruments de mesure permettant d’évaluer les effets de l’implantation de ce modèle. Mes outils étaient développés autour de l’évaluation de l’autonomie dans les activités quotidiennes, de l’échelle de morale et du fonctionnement social des résidents en milieu institutionnel. C’est un modèle holistique, qui prend surtout en considération les besoins psychologiques des patients en milieu institutionnel. Bien que la situation se soit améliorée, les CHSLD étaient des milieux assez difficiles au milieu des années 1980. En plus des maladies chroniques, énormément de facteurs avaient et ont toujours un impact important sur le plan psychologique et émotionnel. Les malades en CHSLD souffrent de maladies chroniques et leur condition est à toute fin contrôlée. Dans un milieu institutionnel, les infirmiers ont un rôle de soutien auprès des patients, mais ont également un rôle clé de soutien auprès des familles et des proches aidants. Le côté psychologique a une place prépondérante dans la prestation de soins de santé en CHSLD.

Ensuite, j’ai dirigé mes travaux de recherche vers le soutien offert aux proches aidants. Nous avons analysé leur état de santé et les facteurs faisant en sorte qu’ils deviennent vulnérables. Nous avons ensuite étudié les facteurs sur lesquels les infirmiers peuvent intervenir. Ces aidants ont besoin de soutien psychologique et de mise à niveau en matière de compétences. J’ai donc par la suite développé un programme de groupe de 15 semaines « Apprendre à être mieux… et à mieux aider » qui s’adresse aux proches aidants de personnes atteintes d’Alzheimer. C’était une étude d’envergure, réalisée par de nombreux chercheurs de plusieurs universités québécoises. Les résultats étaient assez intéressants et ils ont par la suite fait l’objet de publications.

À ma retraite, j’ai travaillé avec Francine Ducharme sur ses différents programmes et j’ai ensuite mis sur pied la chaire de recherche en soins infirmiers aujourd’hui appelée la chaire Desjardins.

Quels sont les défis dans votre champ de recherche?

Louise Lévesque : Trouver les sujets de recherches, constituer un échantillonnage et financer les projets peuvent être assez complexe, mais le réel défi est d’incorporer les résultats de recherches dans les milieux. Le but de ces recherches est de faire en sorte que les pratiques infirmières s’appuient sur des données probantes  afin d’améliorer les soins offerts. Il est primordial de trouver des moyens pour amener les milieux à prendre part aux programmes. Tous nos outils sont d’ailleurs mis à la disposition des CHSLD, mais on observe tout de même que le soutien aux familles aidantes se fait rare. Il y a encore beaucoup de progrès à faire.

Que diriez-vous à quelqu’un qui débute dans votre domaine?

Louise Lévesque : Je pense qu’il faudrait favoriser la recherche sur les soins de santé en eux-mêmes. Il y a un réel besoin en développement de connaissances, surtout au sujet des soins à offrir aux résidents ayant des problèmes de santé complexes, comme des problèmes de comportement. Je pense notamment aux cris et à l’errance chez les personnes Alzheimer.

Louise Lévesque chez eValorix

Texte par Fanny Vadnais
Propos recueillis par Félix Vaillancourt

CRIPCAS : capsules scientifiques sur les agressions sexuelles et les problèmes conjuguaux

Une vingtaine de capsules scientifiques sur les agressions sexuelles et les problèmes conjugaux

Retrouvez désormais les capsules scientifiques du Centre de recherche interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS) (voir les capsules) sur eValorix dans une toute nouvelle section « Psychologie » dans la catégorie Sciences humaines. Ces capsules sont le fruit d’études des chercheurs du CRIPCAS sur les agressions sexuelles, les problèmes conjugaux et sur les liens entre ces deux thématiques.

Parmi ces capsules, vous pourrez ainsi en apprendre davantage sur 1) la mentalisation et la santé mentale des enfants victimes d’agression sexuelle (voir la capsule), 2) le portrait des mères des enfants agressés sexuellement (voir la capsule),  3) les liens entre certains traits de la personnalité et la satisfaction conjugale (voir la capsule) ou encore, 4) une revue des constats contradictoires autour des abus sexuels dans les communautés autochtones canadiennes (voir la capsule).

Le CRIPCAS, une double expertise en recherche et en intervention!

Le CRIPCAS est un regroupement interdisciplinaire réunissant 27 chercheurs réguliers, 30 chercheurs collaborateurs, une quarantaine d’organismes partenaires et près de 300 étudiants de 2e cycle et de 3e cycle, ainsi que des stagiaires postdoctoraux (voir son site internet). Localisé à l’Université de Montréal et regroupant six autres universités québécoises, le CRIPCAS se distingue par sa programmation de recherche orientée à la fois sur l’agression sexuelle et les problèmes conjugaux ainsi que les interfaces existantes entre ces deux problématiques.

Étant donné la vocation du CRIPCAS, plusieurs de ses membres chercheurs œuvrent également comme cliniciens, démontrant ainsi un ancrage certain sur le plan de la pratique. De plus, les partenariats et les collaborations entretenus avec nombre de milieux de pratique permettent non seulement le développement des connaissances eu égard aux meilleurs pratiques, mais aussi la mise sur pied et l’évaluation de plusieurs modèles d’intervention.

Voir tous les outils du CRIPCAS.

Logo CRIPCAS

Présentation vidéo sur le traitement de l’incontinence urinaire

Dans une récente communication témoignant des impacts de la recherche, le Fonds de Recherche du Québec annonce une vidéo intitulée « Mieux traiter l’incontinence urinaire ».

C’est une présentation du Centre de recherche de l’Institut de gériatrie de l’Université de Montréal (CRIUGM) avec Sylvie Belleville, directrice du centre et professeure à l’Université de Montréal et Chantal Dumoulin, chercheuse au CRIUGM et professeure à l’Université de Montréal.

Elle est coproduite par le Canal Savoir dans le cadre de l’émission Quoi de neuf chercheurs? qui dévoile les résultats et les impacts des recherches menées dans  les centres et réseaux de recherche universitaire soutenus par le Fonds de recherche du Québec.

eValorix diffuse de nombreux outils issus des recherches du CRIUGM dont certains traitent spécifiquement d’incontinence urinaire comme :

  • Gymnastique du plancher pelvien : pour prévenir et traiter l’incontinence urinaire chez les femmes de 50 ans et plus (DVD)
  • L’incontinence : brisons le silence

Présentation vidéo sur le traitement de l'incontinence urinaire

Yves Joanette : le langage et l’évaluation des habiletés de communication

yves joanette

Yves Joanette est professeur titulaire à la faculté de médecine de l’Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Il est également directeur scientifique de l’Institut du vieillissement des Instituts de recherche en santé du Canada.

Expertises

Vieillissement, communication, neurosciences cognitives, démences et lésions cérébrales, dont les impacts des lésions à l’hémisphère droit sur les habiletés de communication (traitement sémantique des mots, discours et pragmatique) et ses implications cliniques (évaluation et prise en charge).

À quel besoin souhaitez-vous répondre avec votre recherche?

Yves Joanette : L’intérêt de mon groupe de recherche et le mien est la manière dont les capacités à communiquer sont inscrites dans le cerveau. Ce qui m’a toujours fasciné est comment le cerveau et ses capacités évoluent avec l’âge tout en maintenant ces habiletés de communication de manière optimale. Je m’intéresse aussi à l’effet des lésions cérébrales sur le cerveau, en me focalisant sur des dimensions de la communication ou du langage, un domaine qui a été l’une des premières fenêtres sur la compréhension du fonctionnement du cerveau.

On s’intéressait déjà aux impacts des lésions cérébrales à la fin du 19e siècle sur le langage. Avec mon équipe, nous nous sommes intéressés aux impacts de telles lésions sur des aspects de la communication qui n’avaient pas été pris en compte à ce moment. Quand on pense à la communication, on peut penser aux mots, à l’articulation… mais la communication c’est surtout faire passer un message ou une intention de communication adaptée à l’interlocuteur et au contexte. Bien communiquer, c’est aussi bien organiser sa pensée et son discours. Tous ces aspects de la communication n’avaient pas été pris en compte dans le passé et c’est ce sur quoi se penche mon équipe.

Suite aux nombreux travaux de recherche que nous avons effectués, il nous est rapidement paru important de voir comment on pouvait transformer les connaissances en outils cliniques afin d’aider ceux qui subissent les contrecoups des lésions cérébrales. Pour ce faire, il a fallu impliquer les collègues qui sont aux premières loges: les cliniciens et les cliniciennes. Notre manière de travailler ensemble n’était pas de simplement offrir ce que l’équipe de recherche pensait être le meilleur. Notre collaboration avec eux a été profondément bidirectionnelle. Nous avons ainsi répondu à leurs besoins exprimés, et nous les avons invités à s’impliquer dans le travail de création de ces outils, tout en offrant la rétroaction à notre équipe suite aux premières utilisations de l’outil clinique; un beau travail de communication!

Quels sont les défis dans votre champ de recherche?

Yves Joanette : L’interdisciplinarité est une opportunité et un défi. L’apport des autres disciplines et spécialistes permet d’aborder la question qui nous intéresse. L’étude du cerveau est particulièrement interdisciplinaire.

Il faut comprendre le langage de l’autre. L’interdisciplinarité n’est pas la mise en apposition d’une série de bureaux de spécialistes. Il faut créer des cadres de référence et un langage commun, une compréhension commune. Et c’est là le défi !

Comment vous êtes-vous intéressé à ce sujet?

Yves Joanette : La complexité du cerveau et son organisation fonctionnelle m’ont toujours fasciné. La communication, l’un des comportements propres à l’humain, est la porte d’entrée et sortie du cerveau !

L’être humain est social, il est connecté aux autres par la communication. Si on est frustré dans sa communication, si on ne se fait pas bien comprendre, on ne peut pas pleinement jouer son rôle dans la société.

Que diriez-vous à quelqu’un qui débute dans votre domaine?

Yves Joanette : La recherche fondamentale est nécessaire, mais la recherche appliquée et clinique offre le grand privilège de permettre de voir et de mesurer l’application concrète des connaissances développées, des outils imaginés et des approches au bénéfice de celles et ceux qui ont besoin de notre appui.

Il faut être passionné par la question sur laquelle on veut se pencher. Il faut que les grandes questions auxquelles on s’intéresse nous motivent au plus haut point.

Propos recueillis par Félix Vaillancourt.

Bernard-Simon Leclerc et Joey Jacob : l’évaluation des pratiques et des relations

Bernard-Simon Leclerc et Joey Jacob : l’évaluation des pratiques et des relations

Bernard-Simon Leclerc est chercheur d’établissement et responsable de l’unité d’évaluation du Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions, du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Il est également professeur adjoint de clinique à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Expertises : Épidémiologie sociale, déterminants sociaux, inégalités sociales de santé, enjeux sociaux des services de santé et des services sociaux, évaluation des pratiques, des programmes et des interventions participatives et intersectorielles en général.

Joey Jacob est professionnel de recherche à l’Unité d’évaluation du Centre de recherche et de partage des savoirs InterActions du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Nord-de-l’Île-de-Montréal.

Expertises : Évaluation des pratiques, des programmes et des interventions participatives et intersectorielles, analyse de réseaux, déterminants sociaux, inégalités sociales de santé, enjeux sociaux des services de santé et des services sociaux,

À quel besoin souhaitez-vous répondre avec vos recherches?

Bernard-Simon Leclerc : Le centre de recherche et de partage des savoirs InterActions a une thématique qui traite de l’articulation des réseaux personnels, communautaires et publics face aux problèmes complexes. Nous pourrions dire que quelques éléments que nous touchons au centre sont les activités de recherche appliquée dans le domaine du social, l’enseignement, la formation, la mobilisation des connaissances scientifiques et pratiques ainsi que l’évaluation des programmes et des modes d’intervention. Dès que des personnes interagissent ensemble pour résoudre des problèmes, que ce soit des réseaux familiaux ou des réseaux professionnels, cela tombe potentiellement dans notre thématique.

Pour ma part, je suis responsable de l’unité d’évaluation. Nous avons un mandat large qui nous permet d’arrimer les préoccupations du milieu scientifique, celles des milieux de pratique et des autres acteurs du territoire du réseau local de services. Les intérêts d’étude de l’unité peuvent porter par exemple sur l’évaluation des services curatifs, des interventions sociales ou des interventions de santé publique. Nous proposons d’évaluer par exemple les besoins, l’implantation de projets, l’utilisation d’outils ainsi que les effets des interventions ou les pratiques cliniques.

Il est important de comprendre la distinction entre la recherche évaluative et l’évaluation de programmes. En recherche traditionnelle, la préoccupation est de générer de la connaissance pour la communauté scientifique. Dans l’évaluation de programme, les projets répondent plus particulièrement aux besoins de partenaires sur le terrain, c’est du sur-mesure en fonction du problème posé par les acteurs locaux.

Joey Jacob : Par exemple, l’outil « Incitatifs et obstacles à la supervision de stage » disponible sur le site d’eValorix répondait aux besoins de l’ensemble des organisations de soins de santé et de services sociaux de l’île de Montréal. Elles ont fait appel à nos services pour documenter les raisons pour lesquelles il était si difficile de recruter des superviseurs de stage et cela, dans plus d’une vingtaine de professions différentes. Notre projet a permis d’établir des recommandations et de développer différents outils afin d’augmenter le nombre de professionnels qui acceptent de superviser des stages.

Bernard-Simon Leclerc : Nous avons plusieurs projets qui ont gravité autour de cette problématique et nous avons reçu beaucoup de réponses positives des établissements de santé et des universités qui utilisent nos outils. Une forme d’accréditation « Formateur de choix » est même en voit d’être élaborée par le CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal afin de créer des conditions favorables à la supervision de stage. Ces travaux se basent sur nos outils. C’est une très belle forme de valorisation de la recherche!

Quels sont les défis dans votre champ de recherche?

Joey Jacob : Nous devons nous assurer que les projets d’évaluation que nous réalisons seront pertinents pour les personnes qui les réclament. Notre objectif est d’aider à améliorer leur pratique. Considérant que souvent nos projets ont différents acteurs aux intérêts variés, nous entreprenons tous nos projets avec l’idée que tout le monde en sorte gagnant. C’est un beau défi que de conjuguer l’ensemble des exigences de nos clients!

Bernard-Simon Leclerc : L’un des défis les plus importants est de mobiliser les milieux à participer aux évaluations. La participation n’est pas acquise d’emblée. C’est pourquoi on essaie d’impliquer les participants, de faire de l’empowerment et de leur montrer les avantages de l’évaluation. Nous cherchons à faire des projets axés sur le concret et non pas des projets vagues ou trop ambitieux. On est peut-être un peu à contre-courant de la tendance générale dans le réseau de la santé; nos types d’évaluations répondent moins à des besoins managériaux de haut niveau qu’à des besoins très proches du terrain. On donne une voix à des intervenants qui travaillent plus près de la base, afin de documenter leurs pratiques, de tenter d’y donner une impulsion, de faire connaître leur situation, et de légitimiser leurs activités.

On fait la promotion d’une approche participative des parties prenantes. Nous les impliquons dans le projet afin de le construire ensemble. On aide au développement des pratiques et à l’animation de communautés. Par exemple, à l’IUGM une formation de formateurs en soins palliatifs en soins prolongés a été développée. Deux infirmières de CHSLD qui ont suivi la formation ont souhaité l’implanter dans les milieux. Elles sont venues nous voir et nous avons documenté et évalué le projet-pilote afin de valider la crédibilité de cette initiative.

« Nous privilégions l’exercice de l’évaluation dans un but de développement des connaissances, de soutien à la prise de décision, de promotion du débat démocratique ainsi que d’amélioration des pratiques, plutôt que de répondre à des impératifs essentiellement administratifs […]. Nous attirons l’attention sur une portée avouée de l’évaluation, à savoir sa contribution à l’amélioration des conditions sociales et collectives ou, autrement dit, d’empowerment des individus et des communautés. » Extrait du cadre de référence en évaluation de l’unité d’évaluation d’InterActions

Comment vous êtes-vous intéressé à ce sujet?

Bernard-Simon Leclerc : Je viens du milieu de la santé publique, toute ma carrière de chercheur s’y est déroulée. Les approches participatives, j’en ai toujours fait la promotion. J’ai été recruté comme chercheur pour créer une unité d’évaluation au centre InterActions. Les dirigeants partageaient ma philosophie, ils étaient sensibilisés et ouverts à cette forme d’évaluation.

Joey Jacob : Je suis un sociologue de formation. Ce que j’apprécie vraiment de l’unité d’évaluation, c’est notre capacité à répondre aux besoins des partenaires de tous les milieux. Nous pouvons voir leur engouement se développer pour l’évaluation au fur et à mesure que nos projets se concrétisent. L’impact est tellement important pour les acteurs que nous en tirons beaucoup de satisfaction!

Bernard-Simon Leclerc : Quand on fait des travaux de recherche sur plusieurs années, de longue haleine, la gratification est plus longue à venir. Quand on fait des projets d’évaluation avec les acteurs du milieu, on génère de l’information qui est utile plus rapidement.

Que diriez-vous à quelqu’un qui débute dans votre domaine?

Joey Jacob : Une des particularités de la recherche dans le domaine social est la difficulté à trouver du financement. Il y a toutefois de très beaux projets pour lesquels il vaut la peine d’y mettre l’effort.

Bernard-Simon Leclerc : Il y a beaucoup d’étudiants au baccalauréat qui ont une conception de la recherche comme étant du travail de laboratoire avec peu de contacts humains. Quand ils découvrent le travail que l’ont fait, ça change leur perspective sur la recherche et l’évaluation en général!

Il faut être tenace et tenir à nos valeurs comme évaluateur, la pression peut parfois être forte de faire une évaluation complaisante. Il faut aussi lutter pour mettre de l’avant le rôle de l’évaluation qui est trop souvent perçu comme un luxe. Le luxe, croyez-moi, c’est de ne pas faire une évaluation!

Bernard-Simon Leclerc chez eValorix

Joey Jacob chez eValorix

Propos recueillis par Félix Vaillancourt.

Louise Demers et la gérontechnologie

Louise Demers est professeure titulaire à l’École de réadaptation de l’Université de Montréal. Elle est également directrice de l’École de réadaptation de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal, Vice-doyenne associée aux sciences de la santé et chercheure au Centre de recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal.

Expertises : Gérontologie, proches aidants, mesure et évaluation, participation sociale des personnes âgées vivant dans la communauté

La mission d’eValorix est de diffuser les outils numériques issus de la recherche publique. Cette entrevue fait partie de la série d’entrevues avec les femmes et les hommes derrière cette recherche. Les articles tirés de nos conversations informelles paraîtront sous cette rubrique toutes les deux semaines. Inscrivez-vous à l’infolettre afin de rester au courant!

eValorix : À quel besoin souhaitez-vous répondre avec votre recherche?

Louise Demers : « Je cherche à optimiser les services aux personnes âgées qui restent à domicile à travers la technologie. Un élément important pour moi, c’est de considérer les besoins des proches aidants dans la recherche de solutions. En fait, je suis particulièrement intéressée par tout ce qui concerne l’utilisation et le développement des aides techniques utilisées ou destinées aux personnes âgées. On réfère ici à la gérontechnologie, qui est un domaine assez large, allant des aides techniques simples comme les barres d’appui à des appareils plus complexes comme des fauteuils roulants motorisés. Je m’intéresse à de nouvelles technologies comme les piluliers électroniques et les fauteuils roulants motorisés intelligents. Je travaille à évaluer les impacts des technologies existantes et au développement de nouvelles technologies  pour les personnes âgées qui ont des déficiences, principalement d’ordre physique. Dans quelle mesure ces technologies ont-elles un impact réel pour réduire le fardeau d’aide des proches-aidants? De fait, chercher à augmenter l’autonomie d’une personne âgée sous-tend qu’on diminue l’aide requise de la part d’autres personnes. Depuis un certain temps, je cible mes recherches sur l’évaluation des impacts de la technologie pour ceux qui donnent de l’aide humaine, en espérant que l’aide technique puisse remplacer l’aide humaine finalement. »

eValorix : Quels sont les défis dans votre champ de recherche?

Louise Demers : « D’un point de vue clinique, passer du développement technologique à une appropriation et à une utilisation sur le terrain, c’est énorme! Il faut réussir à mesurer des effets qui soient réels et concrets. Il y a tout le financement de la dispensation des aides techniques à considérer. Il y a aussi les changements de pratique des cliniciens. Bref, il y a beaucoup de défis.

Pour la recherche, c’est un défi d’étudier les populations âgées fragiles et leurs proches aidants. Il n’est pas facile de recruter des participants, notamment parce que les proches aidants vivent une surcharge. Il y a beaucoup d’attrition dans ce type d’étude, d’autant plus que les conditions de santé des personnes les plus âgées tendent à se détériorer…. Les études longitudinales sont problématiques.

eValorix : Comment vous êtes-vous intéressée à ce sujet?

Louise Demers : « Alors que j’étais ergothérapeute clinicienne, je  me posais des questions sur les impacts de ce que l’on fait en réadaptation. Dans quelle mesure est-ce que, au congé des centres de réadaptation, les aides techniques attribuées sont utiles aux personnes qui les reçoivent? Mon intérêt pour la recherche est vraiment parti de cette question. Je me suis engagée dans des études de doctorat et mes recherche se sont orientées dans ce secteur. »

eValorix : Que diriez-vous à quelqu’un qui débute dans votre domaine?

Louise Demers : « Je crois que c’est vraiment important d’être centrée sur le pourquoi de nos recherches. Il faut s’attacher à des problématiques dont les solutions peuvent répondre à des besoins de la société. Dans le contexte présent, il faut vraiment savoir pourquoi on fait ce travail. Il faut être proche des utilisateurs de la recherche. Il ne faut pas se disperser non plus. Je suggère aux jeunes chercheurs de se tailler une niche dans un secteur qui leur appartient et se l’approprier, et ne pas nécessairement embarquer dans tous les projets disponibles. Même en travaillant en équipe, un  chercheur doit être identifié à une thématique. Un jeune chercheur qui accepte d’aller dans trop de différents projets risque de se sentir débordé. Il faut se doter d’un plan, avoir une programmation et une stratégie pour ne pas se laisser submerger. Il faut également aimer ce que l’on fait, parce qu’il y a beaucoup de frustration à la vie de chercheur, notamment avec le financement qui est difficile. Il faut apprendre à se valoriser au-delà de la reconnaissance associée à l’obtention de subvention. »

Louise Demers chez eValorix

Texte par Kassandra Martel
Propos recueillis par Félix Vaillancourt

Lucie Richard et les pratiques professionnelles en santé publique

lucie-richardLucie Richard, Ph.D. est professeure titulaire à la Faculté des sciences infirmières et directrice de l’Institut de Recherche en Santé Publique de l’Université de Montréal (IRSPUM) où elle détient également un poste de chercheure régulière.

Expertises

Prévention de la santé, promotion de la santé, approche écologique en santé publique, analyse étiologique, évaluation d’interventions spécifiques.

À quel besoin souhaitez-vous répondre avec votre recherche?

Lucie Richard : Je tente d’aider les praticiens à renouveler leurs pratiques et aider les chercheurs qui font de la recherche sur le renouvellement des pratiques. Il y a beaucoup de mouvement en santé publique depuis une trentaine d’années : des nouveaux modèles d’analyse et d’action, des réorganisations successives des services, etc. C’est important de soutenir les praticiens dans ces nombreuses transitions. Par exemple, il n’y a pas si longtemps encore, la santé publique fonctionnait dans une logique très éducative; en éduquant les gens, en leur donnant de l’information sur quoi faire pour améliorer leur santé, on croyait avoir la clé pour les guider vers les changements souhaités en matière  de comportements. La santé publique a évolué vers de nouvelles perspectives, vers de nouveaux modèles pour guider la réflexion et l’action. Sans omettre l’action sur les comportements, ces nouveaux outils encouragent les praticiens à développer des interventions qui visent à modifier les environnements dans lesquels les personnes vivent, à agir sur ces déterminants sociaux.

Par exemple pour réduire le tabagisme, on sait maintenant  qu’un  travail exclusif sur les connaissances, les attitudes et le comportement des individus ne fonctionne pas. Les gains populationnels majeurs dans ce domaine sont survenus suite à des interventions  modifiant des déterminants clés du tabagisme : la taxation, l’aménagement d’aires sans fumée, la publicité, etc.  Bref, la santé publique et la promotion de la  santé mettent de l’avant  un travail sur une diversité de déterminants de la santé et pas seulement ceux propres au comportement individuel.

Au fond, quand on s’arrête et qu’on y pense, on comprend que les conditions dans lesquelles les gens vivent sont souvent celles qui les rendent malades.

En remontant à la source, en modifiant ces facteurs on peut faire des gains au niveau de la santé des populations. Si on ne s’attaque pas à ces facteurs, nous restons cantonnés dans une logique où on soigne des gens malades. Il faut continuer à le faire, je ne dis pas qu’il faut fermer les hôpitaux! Mon agenda de recherche est sur la prévention et la promotion de la santé. La promotion c’est mettre en place des conditions qui vont garder les gens en santé.

Un de mes axes de recherche a trait au rôle des praticiens dans le contexte de l’émergence de ces nouvelles pratiques. Dans les organisations locales de santé publique, le discours du nouveau mouvement de santé publique est arrivé il y a plus de 20 ans, mais avant qu’il percole dans les pratiques, ça prend du temps. Les praticiens nous disent manquer d’outils ou de formation pour travailler à modifier les environnements. On vise à mettre sur pied des ateliers et des formations, c’est notamment un des objectifs du guide déposé  sur eValorix. À ce stade-ci, il faut mentionner que le guide sert surtout à des fins des recherches. Par exemple, des équipes l’utilisent afin de documenter l’intégration de nouvelles approches au sein des programmes. À plus long terme, notre souhait est que le guide soit utile aux praticiens visant un travail sur  les environnements, les déterminants sociaux.

Dans le cadre de mon projet de recherche actuel, je suis en train de mettre sur pied des interventions de développement professionnel destinées aux professionnels des CISSS et CIUSSS afin de les accompagner pour qu’ils puissent améliorer leurs pratiques, travailler sur plusieurs déterminants de la santé et sur l’environnement.

Quels sont les principaux défis dans votre champ de recherche?

Lucie Richard : J’en vois deux. Premièrement, trouver des façons d’appliquer les connaissances dans les milieux de pratiques. Les praticiens sont souvent débordés et les chercheurs pas toujours à même d’offrir des opportunités porteuses en terme de développement professionnel. Il faut trouver les bonnes modalités pour mieux soutenir l’implantation d’approches  innovantes, telles celles s’appuyant sur une approche écologique.

Deuxièmement, quand on fait des coupes en santé, c’est souvent la prévention qui écope. C’est ce qui est moins visible.

La prévention quand on a du succès, ça ne fait pas de bruit.

Si on réduit les dommages des accidents routiers – parce que les gens portent leur ceinture, parce que les voitures sont mieux conçues, parce qu’on a travaillé sur les tracés des routes, grâce aux campagnes de prévention de l’alcool au volant – cela réduit l’incidence des accidents, mais ça ne fait pas la manchette.

Quand on coupe dans la prévention, il n’y a personne qui crie.

Comment vous êtes-vous intéressée à ce sujet?

Lucie Richard : Ma formation de base est en psychologie. C’est beaucoup par le biais de la psychologie communautaire, des cours au niveau du baccalauréat qui ouvraient nos horizons sur les questions d’amélioration des conditions de vie. J’ai eu une première expérience de travail dans les milieux de santé communautaire. J’ai trouvé que c’était un bon champ d’application pour les connaissances en psychologie que j’avais acquises. J’ai découvert que c’est un univers fascinant.

Le Canada est un leader au sein du mouvement de la nouvelle santé publique et de la promotion de la santé.

Je suis entrée en santé publique au moment de l’introduction de ce nouveau discours. Ça m’intriguait, je trouvais ça impressionnant, mais je me demandais comment nous allions implanter ça dans la pratique.

Que diriez-vous à quelqu’un qui débute dans votre domaine?

Lucie Richard : C’est un domaine captivant, nous sommes à la croisée de plusieurs disciplines. Par exemple, dans le cas de la sécurité routière, la santé publique collabore avec des ingénieurs, des urbanistes, des psychologues, des communicateurs, etc. Il y a là un champ d’applications formidable quand on travaille sur des problèmes sociaux.

C’est extrêmement stimulant et difficile également. Nous travaillons en interdisciplinarité, il faut apprivoiser le vocabulaire et l’approche de l’autre. Ce qui nous intéresse en santé publique, ça appelle forcément à la collaboration de plusieurs disciplines. Et le potentiel d’impact est immense.

Lucie Richard chez eValorix

Propos recueillis par Félix Vaillancourt.

Entrevue : Nina Admo et la médiation sociale

Entrevue : Nina Admo et la médiation socialeNina Admo enseigne la criminologie au département des Techniques auxiliaires de la justice du Collège de Maisonneuve et à la Faculté de l’éducation permanente de L’Université de Montréal. Elle est également chercheure au Centre international de criminologie comparée de l’Université de Montréal et à l’Institut de recherche sur l’intégration professionnelle des immigrants (IRIPI).

Expertises

Ses intérêts de recherche portent notamment sur la médiation sociale, la résolution des conflits, la médiation pénale et la justice réparatrice.

À quel besoin souhaitez-vous répondre avec votre recherche?

Nina Admo : Mes travaux portent sur l’évaluation de l’implantation et des impacts de projets en médiation sociale ou urbaine. Je fais de la recherche-action qui implique que le chercheur soit présent sur le terrain. On récolte les premiers résultats pour ensuite corriger le tir avec l’équipe sur les lieux et continuer l’évaluation par la suite.

Je cherche, à l’instar d’autres chercheurs dans le domaine, à développer des processus alternatifs à la résolution des conflits citoyens, notamment par la médiation. Certains nouveaux processus vont inclurent plusieurs groupes d’acteurs. Prenons par exemple le bruit d’un bar dans un quartier, cela donnera lieu à une méga médiation ou ce que nous appelons cercle de dialogue ou de résolution de problèmes qui impliquera des représentants citoyens, du bar, de la police, de la ville, etc. Le but est de les rassembler tous autour de la même table avec un médiateur impartial qui va venir organiser les échanges entre eux. Bien que mon champ de recherche soit la médiation sociale, je commence à m’intéresser à d’autres thématiques.

Je travaille présentement avec une équipe sur le terrain sur un projet de prévention de la radicalisation menant à la violence dans des écoles. La médiation peut être une des solutions à ces « crises des interactions sociales ».

Quels sont les principaux défis dans votre champ de recherche?

Nina Admo : Les initiatives sont un éternel projet-pilote que les villes et les institutions ont tendance à relancer à chaque fois, il n’y a pas de continuité.

Les pratiques n’ont pas levé au Québec. La médiation n’a pas su se dégager comme une alternative légitime.

En Belgique, par exemple, les gens ne peuvent plus appeler au 911 pour certains conflits de voisinage. Le service de médiation est institutionnalisé. On reconnaît l’apport de ces pratiques dans la gestion des conflits humains.

Dans ce qui se fait au Québec, l’offre est très éclatée et le titre de médiateur social n’est pas un titre protégé au Québec. En médiation sociale, il y a des organismes communautaires qui offrent en effet des services de résolutions de conflit souvent gratuits, entre autres, en guise d’alternative au système pénal ou civil. Par contre, il y en a d’autres qui parlent de médiation culturelle alors qu’il est plutôt question d’ateliers de sensibilisation à l’autre. Certains intervenants sociaux aident leurs clients dans la résolution de certains conflits interpersonnels et estiment ainsi qu’ils offrent une forme de médiation. Il n’y a pas de consensus entre les pratiques. L’offre est tellement différente qu’on ne s’entend pas sur le terrain ce que constitue la médiation sociale. Alors que quand on parle de thérapie, par exemple, tout le monde s’entend sur certains paramètres.

Que diriez-vous à quelqu’un qui débute dans votre domaine?

Nina Admo : Ils ne peuvent pas vivre de ça (rires)! Il n’y a pas vraiment de travail à temps plein dans le domaine de la médiation sociale et pénale. En parallèle de ma recherche, je vis de l’enseignement. Par contre, ce sont des milieux de travail et de recherche extrêmement stimulants!

Nina Admo chez eValorix

Propos recueillis par Félix Vaillancourt.

À la découverte de l’Université de Montréal

Depuis la création d’eValorix, plusieurs chercheurs de l’Université de Montréal sont présents sur evalorix.com. Il y a quelques semaines déjà, nous vous annoncions la page de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal. Désormais, retrouvez l’ensemble des outils développés par les chercheurs de l’Université de Montréal réunis sur une même page.

Des outils issus de la recherche en criminologie, en gériatrie et en gestion

La spécificité de la page Université de Montréal provient du fait que des chercheurs travaillant dans des disciplines de recherche très variées sont représentés sur eValorix. Retrouvez des outils de domaines différents passant de la criminologie, à la gériatrie, en passant également par la gestion, l’orthophonie ou encore la réadaptation.

Une volonté de l’Université de Montréal de contribuer aux percées scientifiques

La présence des outils et des chercheurs de l’UdeM s’inscrit dans son ambition de continuer sa contribution aux percées scientifiques. Grâce à la valorisation des résultats de la recherche et de la création, cette institution prend aussi part au progrès culturel, social et économique.

Découvrez la page de l’Université de Montréal

Bandeau UdeM

À la découverte de la Faculté des Sciences infirmières (Université de Montréal)

La Faculté des sciences infirmière (FSI) de l’Université de Montréal a pour mission de contribuer au développement de la discipline infirmière et d’assurer les apprentissages en sciences infirmières, tout en établissant une interaction dynamique entre la pratique professionnelle et les fondements de la discipline.

Des outils d’intervention destinés à l’accompagnement des proches aidants

Depuis plusieurs mois, différents outils d’intervention et trousses de formation, issus des recherches de plusieurs chercheurs de la Faculté sont diffusés sur eValorix. Ces derniers visent à mieux outiller les professionnels de la santé et les travailleurs communautaires dans l’accompagnement des proches aidants qu’ils côtoient : établissements de santé, regroupements de proches aidants, etc.

Des formations données à la Faculté

Depuis peu, la FSI organise des formations (formations continues) autour de ces outils pour approfondir la compréhension des outils permettant un meilleur déploiement sur le terrain.

Découvrez le tout dans la nouvelle page de la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal sur eValorix.

Excellente réception de la part des orthophonistes pour i-MEC fr !

Le lancement de l’application développée par le Dr. Yves Joanette et son équipe du Centre de Recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM) est un succès !

 

Les témoignages de blogues spécialisés sont éloquents :

«App qui est très pensée, très aboutie, très pro. Un MUST!» 

Géraldine Robache-Wickert – Blogue ApiO

ApiO

 

«La version tablette est encore plus pratique : pas de protocole papier à imprimer (ou à racheter) et à trimballer partout, et des vrais plus pour la cotation… Bref pour mon prochain bilan de ce type c’est sûr, je bascule en numérique!» 

Lydie Batilly – Blogue Ortho & Co.

Ortho&co

 

eValorix a contribué au lancement de l’application sur plusieurs fronts :

 

/// Campagne Facebook rejoignant 4500 orthophonistes de la francophonie

i-MEC Facebook

/// Vidéo promotionnelle générant plus de 500 écoutes

Vidéo i-MEC

 

/// Article sur la boutique eValorix – plus de 2000 visiteurs et 250 partages

Article i-MEC

 

/// Infolettres ciblées à 300 orthophonistes, contact de blogueurs dans le domaine et publications sur les médias sociaux

/// Distribution de l’application spécialisée sur l’App Store et Google Play résultant en des dizaines de ventes

                

Cliquez ici pour accéder à l'application pour tablette android sur Google PlayCliquez ici pour accéder à l'application iPad sur l'App Store

Forte du succès des chercheurs qu’elle épaule, eValorix met tout en oeuvre pour diffuser et rendre disponibles les outils issus de la recherche.

 

Voir l’application dans la boutique

Pour une meilleure évaluation des troubles de la communication : l’App i-MEC fr

L’application i-MEC fr est maintenant disponible sur l’App Store (iPad) et sur Google Play (tablette Android). Destinée aux professionnels, i-MEC fr permet d’évaluer les troubles de la communication orale et écrite des personnes souffrant de troubles neurologiques acquis (AVC, traumatisme crânien, démence, etc.)

Vidéo de présentation d’i-MEC fr

 

La référence en matière de protocole d’évaluation des troubles de l’hémisphère droit dans un « format intelligent »

Vous connaissez le Protocole Montréal d’Évaluation de la Communication, protocole utilisé et éprouvé par de nombreux cliniciens? i-MEC fr en est « l’évolution logique » selon les mots de son inventeur principal, Dr. Yves Joanette. L’application est le fruit de recherches menées par le chercheur en collaboration avec Dr. Bernadette Ska, Perrine Ferré et Hélène Côté au sein du Centre de Recherche de l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal (CRIUGM).

« Passer du papier à la tablette simplifie, dynamise et précise l’évaluation »

Développée dans l’optique de rendre l’évaluation plus efficiente, l’application i-MEC fr :

  • Offre une prise en main facile grâce à ses nombreux guides pratiques intégrés
  • Dynamise l’évaluation grâce au suivi des performances du patient en temps réel
  • Précise le résultat de l’évaluation grâce à l’envoi automatique des résultats

 

 Cliquez ici pour accéder à l'application iPad sur l'App Store Cliquez ici pour accéder à l'application pour tablette android sur Google Play

Voir l’application dans la boutique

Équipe i-MEC fr: Perrine Ferré et Dr. Yves Joanette (CRIUGM)

Équipe i-MEC fr: Perrine Ferré et Dr. Yves Joanette (CRIUGM)

Partenariat avec les Presses de l’Université de Montréal

Partenariat de distribution

eValorix est fier d’annoncer un partenariat de distribution avec les Presses de l’Université de Montréal (PUM).

Plusieurs ouvrages numériques disponibles

Retrouvez désormais sur www.evalorix.com plusieurs ouvrages numériques des PUM en criminologie, en gériatrie, en entrepreneuriat, en développement organisationnel, en médecine et en politique.

Présentation des Presses de l’Université de Montréal

Depuis 1962, les PUM visent à éditer et diffuser de nombreux livres et revues savantes de qualité issus de l’Université de Montréal comme en témoigne l’obtention de plusieurs prix et distinction chaque année. Pour en savoir davantage sur les PUM, visitez leur site à www.pum.umontreal.ca